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PASSÉ QUOTIDIEN D'AUTREFOIS
23 juin 2020

Mariages d'autrefois

Mariage angevin 1900

Noces+Lejard+Honor%C3%A9+fils+1900

Trouvé sur https://murmuresdancetres.blogspot.com

Mariage en Anjou fin XIX°

https://www.france-pittoresque.com/spip.php?article13198

Mariage-Anjou-inspiré-fin XIX°Reconstitution mariage traditionnel à Béhuard

Mariage breton

89049216_pTrouvé sur http://shenandoahdavis.canalblog.com/archives/2013/08/14/27837400.html

 

VIDEOS

Mariage en 1934

https://www.youtube.com/watch?v=JPywP1C0XKw

 

De 58 à 70 quelques mariages, vidéo courte:

https://www.youtube.com/watch?v=H1y4Domrhow

 

De 52 à environ 75 plusieurs mariages:

https://www.youtube.com/watch?v=pcsK-r5LROE

 

Mariage breton, document Pathé 1908

https://www.youtube.com/watch?v=bpxH-rOoLVQ

 

Noces reconstituées 1900, Normandie

https://www.youtube.com/watch?time_continue=182&v=W3LIyry37yM&feature=emb_logo

 

RECHERCHES :

Note à propos des mariages à un âge tardif :

Extrait de l’article de Henry Louis et Houdaille Jacques : Célibat et âge au mariage… (1979)

https://www.persee.fr/doc/pop_0032-4663_1979_num_34_2_18072

 

Capture d’écran 2020-06-23 à 12

Capture d’écran 2020-06-23 à 12

 

Ages de majorité

http://cris23.fr/majorite.htm

 

Capture d’écran 2020-06-23 à 12

https://roadmovieblog.wordpress.com/2013/10/05/amours-et-mariages-en-france-dautrefois/

Selon les régions

EN VAL DE LOIRE

Faire sa cour : Les occasions de rencontres entre jeunes gens sont assez nombreuses et libres, sous le regard discret des parents : veillées, mais surtout bals, assemblées, foires régionales… C’est au cours du déjeuner du dimanche, que le jeune homme sera agréé lors des fréquentations.

La demande en mariage : De longues fréquentations… cette période peut atteindre cinq ans, durant lesquels les promis ont le droit à certaines privautés, étreintes et baisers, tolérés par la morale publique : « Si on ne touche qu’au-dessus du sac, il n’y a pas grand mal ». En Touraine, jusqu’à la fin du XIXe siècle, la demande en mariage est faite par l’âne-bure qui, en général a arrangé l’union, en accord avec les deux familles. Plusieurs semaines avant le mariage, les bans sont publiés et les fiancés sont dans la bouête. Mais en Touraine, ni les parents ni les mariés ne doivent assister à la publication des bans de l’église. S’ils s’entendaient bancher, les futurs mariés auraient des enfants morveux… La veille du grand jour, la mère de la mariée brûle son balai, pour s’assurer du beau temps le lendemain.

Le jour des noces : Le matin est consacré à la cérémonie religieuse, l’après-midi au déjeuner et le soir au bal. A partir de la seconde moitié du XIXe siècle, la mariée porte une robe blanche et une couronne de fleurs d’oranger, symbole de virginité. Si la jeune fille n’est plus vierge, on dira alors « qu’elle a fêté Pâques avant les rameaux », elle n’a alors pas le droit au voile, ni à la couronne. La couronne est en général préservée sous globe et soigneusement conservée par le couple. A l’église, de part et d’autre brulent des cierges, si les flammes portent à droite, le ménage aura une vie calme. Une flamme grésillante annonce une vie tourmentée. A la fin d’un copieux déjeuner, place est donnée aux chansons lestes et à la livrée : les fleurs du bouquet de la mariée sont livrées aux invités en échange d’une quête faite au profit des mariés. Avec le produit de cette quête, les jeunes gens profitent de la fin du déjeuner pour aller acheter les cadeaux chez le mercier du bourg. En attendant le repas du soir, on danse ou l’on fait une promenade digestive. Le dîner est plus libre que le déjeuner. Pendant le repas, les mariés s’éclipsent discrètement pour consommer leur union. Puis au cours du dîner, les cadeaux sont offerts et notamment Le Cochelin, cadeau des parrains et marraines.

EN BRETAGNE

Faire sa cour : Si les prières et pèlerinages aux saints ne donnent pas les résultats escomptés pour trouver un époux, d’autres moyens moins chrétiens ne manquent pas… Nombreux sont les menhirs qui ont vu des générations de jeunes filles se frotter à eux, certaines nuits, comme le 1er mai, où dans certaines conditions propices ! Mariées, elles y retourneront pour être fécondes. Pour déclarer sa flamme, les jeunes gens ont parfois recours à des petits artifices symboliques. Ainsi en Ile-et-Vilaine, en place de mots on peut frapper sur le genou ou mordre dans une pomme et l‘offrir. Aux environs de Dinan, le garçon choque le verre d’une fille en lui disant : « A celui qui marche sur les remparts de votre cœur ». Si la fille est consentante, elle choque son verre en retour, sinon elle répond : « Mon cœur n’est pas une citadelle, il ne s’y promène pas de sentinelle ». Quand ils se fréquentent, les jeunes gens se disent des mots doux. A « Je t’aime », on préfère dire « je t’estime » ou « je suis heureux(se) près de toi ».

-La demande en mariage : Après de longues années de fréquentations, en Bretagne il n’est pas rare de se courtiser cinq, voire dix ans, avant de faire sa demande ! Pour s’assurer de la virginité de sa fiancée, l’amoureux peut interroger les fontaines de Bodilis ou de Saint-Michel-en-Servel. Il pose une épingle prise à la belle. Si elle surnage, la demoiselle est pucelle… Trois petits tours et puis s’marient ! « Il y a une cinquantaine d’années, dans les environs de Concarneau et de Quimper, avant la grand’messe pendant la publication des bans le fiancé faisait trois fois le tour de l’église avec sa future sur le dos en criant que si quelqu’un connaissait un empêchement à son mariage il n’avait qu’à le dire. Il se présentait parfois quelqu’un pour l’arrêter… » Jusqu’à la révolution, les fiançailles avaient lieu à l’église, ensuite elles furent remplacées par un seul repas.

-Le jour des noces : Le grand jour est arrivé mais… la mariée n’est pas prête, ou feint de chercher à s’enfuir ! Habillée de couleurs vives et de broderies, et non de blanc, elle aura à subir avec son époux nombre de rites de passage avant de savourer tripes, far et cidre… En Cornouaille, « la gavotte des pauvres » permet aux mendiants de participer aux festivités. Le marié avec la participation des gens de la noce, leur offre un repas et un bal. La beurrée avant la noce… Dans le Morbihan, en route pour le repas de noce, le cortège s’arrête, entres autres, dans une auberge. Un déjeuner est servi aux deux mariés et à quelques notables de la noce. Il a été préparé par les deux belles-mères qui, d’ordinaire, par suite d’un usage assez inextricable, n’assistent pas à la messe de mariage et attendent le cortège à cet endroit. Pendant ce temps, les autres invités mangent une beurrée ; la motte de beurre est une œuvre d’art, décorée de festons et de moulures. Puis la noce se met en danse sur la grand’route.

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  • Une évocation de souvenirs du passé à partir de photos anciennes, pour restituer les habitudes d'autrefois et les réalités d'antan de la vie quotidienne. Pour répondre au "Comment c'était avant quand tu étais petit" des enfants, des adultes et enseignants.
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